Le patron d’E.Leclerc vient d’annoncer une mauvaise nouvelle sur la baisse des prix. C’est chez Europe 1 qu’il avait fait ces confidences.
Selon le patron d’E.Leclerc il n’y aura pas de baisse de prix
Les temps sont durs sur le territoire français. Depuis l’apparition de la pandémie, la France fait face à quelques problèmes économiques et la guerre en Ukraine est loin d’avoir amélioré les choses.
À cela s’ajoute un chiffre que vient de révéler Le Monde. Contrairement à ce qu’avait annoncé le gouvernement il y a quelque temps, nos confrères ont révélé qu’il n’allait pas avoir de baisse de prix alimentaire en juillet 2023. Pour couronner le tout, les prix alimentaires ont augmenté de +21,2% depuis deux ans.
D’ailleurs, le patron d’E.Leclerc a parlé de ce sujet au cours d’un entretien avec Europe 1. Michel-Édouard Leclerc en a notamment profité pour partager une nouvelle qui est loin de faire plaisir aux Français.
En premier lieu, il a d’abord évoqué l’affirmation d’Elisabeth Borne qui disait que « le pic de l’inflation est sans doute derrière nous ». Le président d’E.Leclerc avait rappelé que depuis le mois de mars 2022, « c’est +17% sur les produits alimentaires ». Et d’ajouter :
« Alors l’inflation moyenne en France se stabilise à 5% mais ceux pour qui l’alimentaire compte beaucoup et notamment les revenus les plus modestes (…) on est encore dans des prix très élevés »
En poursuivant, il a tenu à rappeler que « la baisse ou l’arrêt du taux d’inflation ne veut pas dire baisse des prix ».
Le coût alimentaire va-t-il ou non chuter ?
Lorsque l’interviewer lui a demandé s’il y aura ou non une baisse des prix à la rentrée, Michel-Edouard Leclerc a tenu à être plus précis.
« Il y aura quelques baisses de prix mais pas à la hauteur des 17% qui ont été prélevés sur le consommateur. Il n’y aura pas de baisse de prix massive », a-t-il confié.
Plus concrètement, le président du géant de la distribution a révélé qu’il y aura des promotions afin de vendre tous les produits des grandes marques qui restent dans les stocks depuis un moment. Toutefois, comme l’avait révélé Michel-Edouard, il faudra se battre pour que mettre cela en place.
« Et mon exhort c’est de demander au Président de la République et Bruno Le Maire de changer momentanément la loi, qu’on puisse légalement aller exiger des fournisseurs les répercussions des marchés de gros », a-t-il déclaré.
Des propos qui ne vont certainement pas plaire aux Français.