Dans le but de préserver l’autonomie des personnes en situation de handicap, des évolutions sont à prévoir sur l’AAH. Il y a par exemple la déconjugalisation, qui pose actuellement un grand problème d’autonomie chez ces personnes.
Revalorisation de l’AAH avec une hausse de 1,6 %
Comme toutes les autres allocations, l’AAH doit subir une revalorisation suivant l’évolution de l’inflation. Il faut alors savoir que ces aides sont revalorisées tous les ans. Cela s’avère utile pour permettre aux bénéficiaires de conserver leur valeur face à l’évolution des prix. L’Allocation aux Adultes Handicapés a justement subi une revalorisation en avril 2023. Vu la montée de l’inflation, cette dernière a rehaussé de 1,6 %, c’est-à-dire 14,72 euros. Ce qui a revalorisé l’AAH à un montant de 971,37 € par mois.
La déconjugalisation de l’AAH pour préserver l’autonomie financière des allocataires
À l’heure actuelle, pour pouvoir bénéficier de l’AAH, il faut déclarer la source du conjoint si le bénéficiaire est en couple. Cependant, grâce à l’évolution, cette dépendance pourra être résolue. Il faut en effet savoir que le plafond imposé par le gouvernement peut entraîner la suppression de l’aide. Comme cela arrive souvent, la personne handicapée peut se retrouver à la charge de son conjoint. Heureusement, la question a été étudiée et bientôt, les personnes en situation de handicap pourront profiter d’une réglementation plus souple.
La date annoncée pour cette réforme d’allocation aux adultes handicapés
Cette évolution de l’AAH concerne actuellement près de 120 000 personnes. Cette réforme va jouer en faveur des couples et ne ferait aucun perdant. Il s’avère que le changement est à prévoir pour le 1er octobre 2023. Cela dit, ceux qui sont éligibles à cette allocation sont priés par la CAF de faire leur demande.
Pour rappel, l’allocation aux adultes handicapés est destinée aux personnes de nationalité française ou étrangère, mais en situation régulière (titre de séjour). Le bénéficiaire doit résider en France et avoir un taux d’incapacité d’au moins 80 %. Il doit en plus avoir au moins 20 ans ou 16 ans s’il n’est plus à la charge de ses parents pour les prestations familiales.
Il faut savoir que cette réforme fait partie des mesures prises par le gouvernement pour résoudre le problème de non-recours aux aides sociales. Et les changements ne touchent pas uniquement l’AAH, mais tous les aides de la CAF. Simplifiant les démarches administratives, le montant net social, qui a été ajouté au bulletin de salaire, fait justement partie de ces mesures.