Le RSA sous conditions ne fait pas l’unanimité auprès des bénéficiaires. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette réforme.
RSA sous conditions : qu’est-ce qui a changé ?
Parmi les aides que la CAF propose aux Français, il y a le RSA. D’ailleurs, cette aide est touchée par le projet de loi du gouvernement. Ce dernier a le désir de mettre en place un RSA sous conditions. Notons que dans son site, la CAF avait indiqué que « le RSA vous assure, si vous êtes démuni ou que vos ressources sont faibles, un revenu minimum. Sous condition de ressources ».
Par conséquent, il y a donc eu quelques changements. Par exemple, les bénéficiaires du RSA sous conditions sont contraints de faire des activités de travail de 15 à 20h par semaine. Celui ou celle qui n’appliquera pas cette nouvelle règle sera donc sanctionné(e). Une réforme qui ne fait pas du tout l’unanimité auprès des Français.
De son côté, le président du conseil départemental de la Loire-Atlantique, Michel Ménard, s’est aussi indigné de cette réforme du RSA. Il a tenu à préciser que les bénéficiaires de cette « ne sont pas des fainéants. Ce sont des victimes qui se retrouvent souvent dans cette situation pour des raisons de santé, d’ailleurs ».
Il trouve que c’est « inacceptable de pointer du doigt de soi-disant ‘assistés’ » alors que les dirigeants, selon lui, ne leur donnent pas « tous les leviers et aides » afin de sortir de la pauvreté.
Les habitants mécontents
Le RSA sous conditions fait donc l’objet d’expérimentation dans 18 départements, à l’instar de la Loire-Atlantique, l’Aisne et la Réunion. Certains départements n’ont pas été contents de cette réforme et c’est le cas de la Seine Saint-Denis (93). Jusqu’à présent, le RSA sous conditions posent problèmes pour certains Français et le sujet a suscité un grand débat.
Michel Ménard, mais aussi Brune Bernard et Jean-Luc Chenut ont fait une déclaration concernant la réforme de cette réforme du RSA. Il est notamment dans l’ordre du président de la Métropole de Lyon ainsi que du président du Département d’Ille-et-Vilaine.
Dans leur déclaration, les trois hommes ont précisé que « les heures d’accompagnement ne peuvent pas constituer un travail ou activité obligatoire ». Elles ont, selon eux, pour but de résoudre les problèmes des bénéficiaires qui « les empêchent d’accéder à l’emploi ».