La pénurie d’énergie frappe la France et plusieurs pays en Europe. Comment le gouvernement compte agir face à cette catastrophe.
Pénurie d’énergie : Un problème qu’il faut résoudre rapidement
En février 2022, le monde était sous le choc, puisque la Russie a envahi l’Ukraine. Après cet évènement, les Européens craignaient un manque de gaz à cause des sanctions contre Moscou. Mais aussi de la hausse des prix sur les marchés mondiaux. Ainsi, Le Qatar s’est engagé à exploiter le North Field, qui contient les plus importants gisements de gaz naturel (GNL) au monde. L’objectif est d’augmenter sa production pour atteindre 126 millions de tonnes par année d’ici à 2027. Une mesure pour contrer la pénurie d’énergie.
Par ailleurs, Saad Al-Kaabi qui est le ministre de l’Énergie du Qatar assure que l’ensemble de la production des champs North Field East et North Field South pourrait faire l’objet d’accords à long terme d’ici la fin de l’année. D’ailleurs, il a assuré : « Nous n’aurons peut-être plus de gaz provenant du NFE et du NFS d’ici la fin de l’année pour les contrats à long terme. ».
Le cas de l’Europe sera sauvé malgré tout !
Pour rappel, le Qatar a annoncé fin 2022 un accord majeur autorisant l’Allemagne à fournir du GNL pendant 15 ans. Après des négociations difficiles, les Européens sont réticents à conclure des accords à long terme comme l’émirat le fait avec les pays asiatiques. D’ailleurs, le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a déclaré que l’Europe avait été « sauvée par un don de Dieu » l’hiver dernier. et que la sécurité énergétique mondiale était menacée par des « politiques avant-gardistes ». Et ce, par rapport aux considérations environnementales contraires aux hydrocarbures. Donc, effectivement, la pénurie d’énergie frappe les pays européens à plein fouet, mais une solution existe.
D’autre part, Les pays du Golfe mettent beaucoup l’accent sur les politiques de décarbonation, mais ils insistent régulièrement sur l’importance d’investir davantage dans l’industrie pétrolière et gazière. Le but est de répondre à la demande mondiale. Par ailleurs, Les Émirats arabes unis demandent aussi la promotion des politiques de captage du CO2 de l’industrie des hydrocarbures au lieu de dépendre de l’énergie verte. Rappelons que les Emirats organisent cette année la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP28).