Le recrutement des enseignants pour la rentrée scolaire 2023 va un peu changer. Apparemment, 1 152 postes ont été supprimés.
Recrutement des enseignants : la rentrée scolaire 2023 va être difficile
Nous ne sommes pas encore en vacances, et la rentrée inquiète déjà pour cette années 2023. En réalité, enseigner n’est plus un rêve comme auparavant. Certains candidats ont été admis au concours cette année. Justement, les résultats des écrits sont tombés… Au total, 11 371 personnes ont postulé au premier degré pour 7 835 postes, soit un ratio de 1,42. Et 6893 pour 4883 places au second degré. Vous pouvez constater que, le résultat de la statistique n’est pas aussi bon que l’année dernière. Et il y aura des régions qui auront de la difficulté à trouver des professeurs. À titre d’exemple, à Versailles 833 candidats sont admis sur 1 285 postes vacants. Ensuite, A Créteil 737 personnes sur 1 166 postes. En Guyane 85 ont été admis pour 165 postes. Cela est dû au changement de la manière de recrutement des enseignants pour la rentrée scolaire 2023.
Toutefois, ce faible taux de succès en écriture ne permettra pas d’avoir des admissions complètes après les oraux. La fameuse liste dressée annuellement pour trouver des candidats en cas de postes vacants, ne verra probablement pas le jour.
Certaines matières et certaines régions sortent du lots
L’année scolaire 2023 pèse déjà sur les syndicats. Effectivement, certaines régions sont plus attrayantes que d’autres, comme la Corse, par exemple, avec un rapport de 2,5. Mais, ceci peut aussi causer un vide dans certains endroits. Par ailleurs, des matières du second degré, attirent moins. Par exemple les mathématiques, l’allemand, la science physique. Sans oublier les lettres modernes avec 47 candidats pour 134 postes. Ainsi, le recrutement des enseignants pour la rentrée scolaire 2023 risque d’être difficile. D’ailleurs, la porte-parole du SNUipp-FSU, s’est exprimé sur ce sujet : « Le choc sur l’attractivité promis par le ministre ne se fera pas à l’automne.»déclare Gislaine David. En tout cas, ce métier attire moins les jeunes. Désormais, les conditions de travail se sont dégradées. Il en résulte un manque de ressources, des classes parfois surchargées avec plus de 30 étudiants dans les salles. Ce qui complique la mission pour recruter.