Calcul de l’indemnité de chômage (Pôle emploi) : Voici le changement qui inquiète les demandeurs d’emploi

Lors de discussions entre les travailleurs et les employeurs, une proposition de changement a émergé.

Calcul de l’indemnité de chômage (Pôle emploi) Voici le changement qui inquiète les demandeurs d’emploi

Des réunions ont eu lieu entre les syndicats et les patronats pour discuter du nouveau calcul de l’indemnité de chômage. Cette modification entrera en vigueur à partir de 2024, c’était décidé lors de cette discussion du mercredi 25 octobre. Lors de ces discussions, une proposition importante a été émise par les représentants des employeurs. Cette proposition concerne la mensualisation du paiement des allocations chômage. Cependant, cette idée soulève des inquiétudes quant à son impact potentiellement défavorable sur les personnes à la recherche d’un emploi. Cette mesure doit être considérée sérieusement.

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Indemnité chômage : un nouveau calcul qui crée un désaccord

Le système actuel de calcul des indemnités chômage se base sur le nombre de jours de chômage réels. Et, les paiements seront mensuels pour les demandeurs d’emploi. Néanmoins, ce nouveau mode de calcul de l’indemnité de chômage a été proposé. Ce dernier vise à répartir ces indemnités sur une période de 30 jours. En d’autres termes, le paiement mensuel serait basé sur 30 allocations journalières en cas de chômage complet.

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Ce nouveau mode de calcul de l’indemnité de chômage suscite des débats. En effet, ce changement pourrait entraîner des conséquences significatives. Certains craignent que cela n’entraîne une réduction des paiements mensuels. Tandis que d’autres estiment que cela pourrait offrir plus de stabilité financière aux bénéficiaires. La décision finale sur cette proposition est en cours de discussion. Ainsi, les acteurs sociaux examinent les avantages et les inconvénients de cette transition potentielle.

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Indemnité chômage : l’objectif de ce nouveau calcul

En effet, ce nouveau mode de calcul de l’indemnité chômage vise à ajuster les paiements pour les mois de 31 jours. Cela signifie que les demandeurs d’emploi seraient légèrement inférieurs à ceux des mois de 30 jours. Cependant, il y a une exception à cette règle concernant le mois de février. Dans ce cas, la nouvelle méthode de calcul entraînerait une légère augmentation des paiements pour le mois de février.

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L’objectif principal de ce nouveau mode de calcul de l’indemnité chômage est de rationaliser et de lisser le système d’indemnisation. C’est manière d’éviter des variations importantes d’un mois à l’autre en fonction du nombre de jours. Cependant, cela suscite des discussions et des inquiétudes sur son impact sur le budget des demandeurs d’emploi. Les partenaires sociaux étudient actuellement les implications de cette mesure. Ainsi, la décision finale prendra en compte les avantages et les inconvénients de cette réforme potentielle.

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La réduction du nombre de jours d’indemnisation

La proposition de lisser le calcul des indemnités chômage entraîne des conséquences importantes pour les demandeurs d’emploi. En effet, sur une année, il y a 7 mois qui comportent 31 jours, tandis qu’un seul mois en compte moins de 30. Si cette modification est mise en place, les demandeurs d’emploi verront leur période d’indemnisation réduite de cinq à six jours par an. Cela signifie qu’ils recevront des allocations pour une durée moindre. En parallèle, cette proposition permettrait à Pôle emploi de réaliser des économies. Cependant, cette économie réalisée par Pôle emploi s’accompagne d’une perte pour les personnes au chômage.

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Une idée déjà proposée en 2019

Selon l’Unédic, cette nouvelle méthode de calcul des indemnités chômage devrait permettre à l’assurance chômage d’économiser une somme considérable. Pour mieux comprendre ce contexte, il est important de se rappeler que cette idée n’est pas nouvelle. Elle a déjà été avancée en 2019 par les représentants des employeurs. Mais à l’époque, elle avait été rejetée par les syndicats. Cette opposition reste jusqu’à présent. Pour expliquer cette opposition, Michel Beaugas, négociateur pour le syndicat Force ouvrière, a exprimé son point de vue : « Puisque la mesure permet de faire des économies, cela signifie qu’on gratte des jours, il ne faut pas se leurrer ». En d’autres termes, cette méthode d’économie repose sur la réduction du nombre de jours indemnisés, ce qui inquiète les syndicats.

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Denis Gravouil, représentant de la CGT, exprime son mécontentement envers cette proposition. Il déclare : « Ces ajustements mineurs sont récurrents, et nous en avons déjà fait l’expérience avec les réformes antérieures. » Il fait référence à une situation similaire qui s’est produite en février de l’année dernière. En février de l’année dernière, les allocataires dont le taux de chômage était inférieur à 9 % ont fait l’objet d’une mesure de réduction. Cette mesure a entraîné une diminution de 25 % de la période pendant laquelle ils touchaient des allocations chômage.

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Écris par Inès Denne