Il existe 4 symptômes qui permettent d’identifier le cancer colorectal précoce. En cas de non prise en charge, il peut devenir dangereux.
Les 4 symptômes du cancer colorectal précoce
Le cancer colorectal qu’on appelle également « côlon-rectum » est l’un des cancers les plus courants. Il peut toucher tant tant les hommes que les femmes. D’après les données de Santé Publique France, chaque année près de 43 336 personnes sont victimes de ce type de cancer.
Si 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués après la cinquantaine, une récente étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute révèle que chez les jeunes, ce cancer est de plus en plus fréquent, de nos jours. Les scientifiques de la faculté de médecine de Washington ont notamment fait des recherches et ont identifié les symptômes du cancer colorectal précoce.
Au total il y en a 4 : la diarrhée, les saignements rectaux, les douleurs abdominales ainsi que l’anémie ferriprive. Cette dernière est due à un manque de fer dans l’organisme, qui peut entraîner la diminution des globules rouges.
D’après les chercheurs, ces 4 symptômes du cancer colorectal précoce apparaissent entre trois mois à deux ans avant le diagnostic.
Un symptôme peut doubler le risque de la maladie
En menant cette étude, les scientifiques ont aussi constaté que la présence d’un des symptômes du cancer colorectal peut faire encore plus développer cette maladie. Ainsi, s’il y a apparition de deux symptômes, le risque d’un cancer colorectal s’élève à plus de 3,5 fois. La présence de plus de trois symptômes augmente donc le risque à plus de 6,5 fois.
Par conséquent, il est donc préférable de se soigner dès la présence de l’un de ces symptômes. Cela peut vous faire éviter le pire. Il est important de faire un dépistage dès ce moment-là, d’après les scientifiques, pour éviter tout décès liés à cette maladie mortelle.
En menant cette étude, les chercheurs ont aussi constaté que chez les jeunes ces symptômes se présentaient deux avant leur diagnostic. Cela pourrait expliquer le fait que chez certains jeunes patients, la maladie est plus avancée. Or, ce n’est nullement le cas pour ceux qui ont plus de 50 ans et qui font « des dépistages réguliers ».