La mauvaise nouvelle vient de tomber pour les automobilistes français qui font face à la hausse du prix de carburant cette semaine.
La rentrée 2023 ne démarre pas sous les meilleurs auspices pour les automobilistes français. La raison : les prix du carburant continuent de flamber cette semaine. Le carburant, autrefois considéré comme une simple nécessité, est devenu aussi précieux qu’un diamant. Ce, avec des augmentations de prix incessantes tout au long de l’année, en particulier ces derniers mois.
Une crise qui perdure
Après les vacances estivales, les automobilistes français ont été accueillis par des tarifs à la pompe atteignant des sommets jamais vus. Certaines stations-service n’hésitent pas à afficher des prix dépassant allègrement les 2,70 euros par litre. Une situation qui met à rude épreuve les budgets déjà serrés des ménages.
La dernière annonce de l’État ne fait qu’empirer la situation. Le Parisien a révélé que le prix du litre de SP95-E10 avait atteint en moyenne 1,94 euro la semaine précédente. Soit, une augmentation de 0,4 euro par rapport à la semaine précédente. Ce qui représente une hausse de 15 centimes depuis le début du mois de juillet.
Le diesel ne fait pas exception, avec un prix moyen de 1,93 euro par litre. Soit, une augmentation de 5 centimes en une seule semaine. Pour de nombreuses familles, il devient de plus en plus difficile de survivre.
La hausse des prix du carburant a suscité l’indignation de nombreux membres du gouvernement, dont Nicolas Dupont-Aignan. Il déplore les conséquences désastreuses pour les Français. « Il y a des millions de Français qui ne peuvent pas partir en vacances, car ils ne peuvent pas se permettre de remplir leur réservoir. Et il y a des milliers de Français qui ne peuvent plus aller travailler. Quand vous gagnez le SMIC et que vous devez parcourir 50 km par jour, cela devient impossible. Des petites entreprises sont en train de fermer ».
Hausse prix carburant : Une mauvaise nouvelle cette semaine
Nicolas Dupont-Aignan ne se limite pas à évoquer l’impact sur les automobilistes. Il souligne également d’autres problèmes graves en France, tels que la dette nationale croissante, les problèmes de sécurité non résolus et la baisse du niveau de l’éducation. Il exhorte les décideurs à agir rapidement : « Je ne veux pas de mesures temporaires, je veux que la cause soit traitée. Nous pouvons résoudre la crise ukrainienne, alors pourquoi ne pouvons-nous pas obtenir une véritable baisse du prix du carburant à 1,50 euro ? ».
La Première ministre, Elisabeth Borne, elle-même s’inquiète de cette hausse des prix du carburant. Lors d’une interview accordée au Parisien, elle a révélé que les distributeurs pourraient être autorisés à vendre le carburant à perte. Ce, afin de contenir ces hausses exorbitantes.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, quant à lui, précise qu’il n’y a aucun gain à attendre de cette situation. Au contraire, la hausse des prix des carburants a engendré une augmentation des recettes de TVA sur les carburants utilisés par les ménages. Celle-ci s’élève à deux milliards d’euros en 2022 et deux milliards d’euros en 2023.
En réaction à cette crise, l’annonce de la vente à perte de carburant, prévu pour entrer en vigueur le 1er décembre, suscite de nombreuses interrogations. L’examen du texte de loi sur les négociations commerciales entre producteurs et distributeurs à l’Assemblée devrait intervenir début octobre. Autant dire qu’il promet des débats enflammés sur la meilleure façon de faire face à cette crise du carburant qui secoue la France.