Certes, Casino vient de conclure un accord avec Daniel Kretinsky, le fonds Attestor et Fimalac, mais il continue à perdre de l’argent. En effet, les 925 millions d’euros promis par les trois associés n’arriveront dans ses comptes qu’en 2024. Il faudra que le distributeur tienne bon jusque-là.
Les difficultés de Casino ne sont pas stoppées net
L’accord entre Casino, Daniel Krestinsky et ses deux associés a bien été signé. Toutefois, il faudra encore franchir des étapes juridiques avant que Casino ne change complètement de main. Ce n’est qu’après que la restructuration financière pourra s’instaurer.
En attendant, la situation suscite des inquiétudes, étant donné que la poursuite de l’exploitation est incertaine pour le groupe. Ils vont encore devoir franchir quelques obstacles juridiques avant que les nouveaux dirigeants ne puissent remettre Casino sur pied.
Les salariés de Casino dans l’incertitude
Face à la situation, les employés de la firme ressentent de l’inquiétude quant à leur avenir et celui de Casino. Comme l’a précisé Michel Rieux, il n’y a aucune garantie sur la préservation de leur emploi et de leurs comptes sociaux.
Le représentant CGT a également précisé qu’ils ont enregistré de « très mauvais résultats » dans les trois dernières années. D’après l’homme, les résultats catastrophiques du premier trimestre 2023 ont en plus aggravé la situation. Il faudra donc que Daniel Kretinsky trouve la bonne stratégie pour y remédier.
État des lieux : comment se présente la firme actuellement ?
Selon Michel Rieux, « le manque d’investissement sur les dernières années » a causé la perte de Casino. Il a également dénoncé « le manque de vision stratégique et commerciale ». Ce qui a entraîné la firme, loin dans la descente.
Actuellement, les magasins de proximité et les magasins de moins de 1000 mètres carrés vont bien, a livré le délégué syndical central adjoint CGT. Par contre, les hypermarchés et les supermarchés sont au plus mal. Les chiffres d’affaires sont catastrophiques, tout comme la fréquentation, a-t-il souligné. Il a précisé que les chiffres ont baissé à moins de 40 %.
Par ailleurs, Michel Rieux avait confié à France Info que le devenir du groupe était à craindre. Il craint surtout qu’une mise en redressement judiciaire va se faire dès septembre-octobre.