Tous les mois, cette femme toulousaine avait continué à toucher le RSA tout en vivant sur une île paradisiaque. Elle avait donc arnaqué la CAF étant donné que cette aide sociale est exclusivement réservée aux personnes les plus démunies. Découvrez les détails sur l’affaire dans les lignes suivantes.
La Toulousaine avait fait une fausse déclaration pour pouvoir bénéficier des aides du gouvernement
Tous les ans, le gouvernement fait un contrôle sur des centaines d’allocataires qui bénéficient des aides sociales de la CAF. Malheureusement, les anciens contrôles ont révélé plusieurs fraudes qui ont causé un préjudice de plus de 2 milliards d’euros à la France.
Suite aux contrôles, après plusieurs années, une fraudeuse a atterri dans le filet des autorités. L’originaire de Toulouse avait touché le RSA durant 2 ans et demi, alors qu’elle n’y était pas éligible, sachant qu’elle vivait sur une île paradisiaque.
En 2017, cette femme avait fait les démarches de demande pour le RSA. Bien évidemment, la CAF y a répondu favorablement étant donné qu’elle respectait les conditions d’éligibilité. Cependant, sa situation avait changé au cours des années. Elle avait en effet trouvé un travail au Mexique et a donc quitté la France. Seulement, elle n’avait pas déclaré ce changement de situation.
L’allocataire du RSA accusée de fraude à la CAF
Sachant qu’elle gagnait un salaire dans son île paradisiaque, elle continuait également à toucher 500 euros de RSA. Elle avait maintenu sa première déclaration de 2018 à 2020, sans déclarer son emploi. Durant cette période, elle a ainsi réussi à amasser 12 000 euros d’aides de la CAF. Heureusement, les contrôleurs ont découvert la fraude. Le 5 juin 2023, elle a été convoquée devant la justice et a reconnu tous les faits.
Suivant le règlement de la CAF, la fausse déclaration va l’obliger à rembourser les sommes qu’elle a injustement perçues. Sur le site de l’organisme national, il est également précisé qu’une amende administrative lui sera imposée en dépend de l’importance de la fraude au RSA. Aussi, les personnes qui se rendent coupables de fausse déclaration ou de fraude risquent 5 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.
Suite à cette fraude, le dossier de cette Toulousaine devrait se retrouver 3 ans dans la base nationale fraude des CAF.