Qu’est-ce qu’on entend par snooping, de quoi il s’agit vraiment ? Des questions qui méritent des réponse aussi efficaces que justes.
Statistiquement, ce sont les femmes qui pratiquent le plus cette méthode
D’abord, il est important de savoir qu’il s’agit d’une violation d’accès à des données privées. Et selon les études, les femmes participent davantage à la pratique que les hommes. En effet, 44% des femmes admettent avoir déjà espionné leur conjoint au téléphone. Par contre, il n’y a que 35 % d’hommes qui disent l’avoir déjà fait. Il est par ailleurs souligné que les jeunes sont les plus habiles de cette pratique. Effectivement, 67 % des personnes de moins de 35 ans déclarent avoir vérifié le téléphone de leur partenaire. Justement, les messages privés sont les premiers éléments ouverts par les voyeurs. Et ce, qu’ils proviennent de messagerie, des réseaux sociaux ou d’applications de messagerie instantanée. Ce sont alors les réseaux sociaux en général qui sont scrutés. En effet, 55% des femmes admettent examiner les profils que leurs conjoints suivent par exemple.
Par ailleurs, le snooping n’est pas la seule pratique pour espionner son conjointe ou conjoint. Effectivement, Le sondage révèle que le quart ont déjà vu leur partenaire les écouter dans des conversations privées. Et un autre quart reconnaît avoir les identifiants et les mots de passe de leur partenaire en secret.
Les effets négatifs et positifs du snooping
L’étude de l’IFOP s’est intéressée non seulement aux profils des espions, mais aussi aux conséquences de cette recherche. La moitié des répondants qui ont confessé avoir espionné le téléphone de leur partenaire affirment y avoir trouvé quelque chose. 35% ont trouvé un mensonge, 29% de conversations ambiguës avec une autre personne. Ensuite, 21% de conversations avec ex. Et finalement, 19 % des signes d’infidélité. 22% des femmes trouvent que leur conjoint fréquente les sites pornographiques et la même proportion de dépenses cachées. Ce sont des découvertes porteuses de vagues dans le couple ! Effectivement, plus de 30% des jeunes de moins de 25 ans déclarent s’être déjà battus avec leur partenaire pour ces raisons.
D’autre part, Un plus grand nombre de personnes victimes de violence conjugal sont également victimes de snooping. Il arrive même que le partenaire confisque le téléphone de l’autre.