Y-aura-t-il de la baisse des taux d’épargne dans quelques mois ? Les épargnants doivent s’attendre à des réévaluations le 1er août.
Baisse des taux d’épargne ? Le taux du LEP en décroît
Le mercredi 31 mai, l’Insee a révélé le taux d’inflation actuel en France. Celui-ci a baissé de 5,1% et c’est d’ailleurs le taux d’inflation le plus faible depuis le début de l’année 2023. Toutefois, les épargnants pourraient voir cela de mauvais œil.
Pour cause, il se pourrait qu’il y ait une baisse des taux d’épargne. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Capital, récemment. D’après lui, les épargnants modestes devraient s’attendre à la baisse du taux de LEP.
Le taux du Livret d’épargne populaire fera, en effet, l’objet de réévaluation le 1er août prochain, par la Banque France. Les concernés devraient donc se préparer dès maintenant puisqu’il pourrait décroître à 5,8%, selon Capital.
Pourtant, au début de l’année, le taux du Livret d’épargne populaire est passé de 4,6% à 6,1%. Seulement voilà, suite à la baisse du taux de l’inflation, il va donc aussi décroître.
Qu’en est-il du Livret A ?
Pour informations, cette baisse ne concerne pas tous les livrets d’épargne. Si le taux du LEP a reculé, ce n’est pas le cas de ceux du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS). En revanche, contre toute attente, les taux ne vont finalement pas dépasser les 4%, si l’on suit la règle habituelle, en prenant compte des courbes de l’inflation et les taux courts interbancaires.
Selon nos confrères, la Caisse de Dépôts et le ministère du Logement devraient faire part de « circonstances exceptionnelles », cette année. Ces derniers se luttent pour qu’on maintient à 3% la banque de France.
Toutefois, à la différence de celui du LEP, les taux du Livret A et du LDDS vont augmenter, ce qui pourrait faire plaisir à certains épargnants.
« Le taux va remonter, ce serait délicat de ne pas le faire », a révélé Cyril Blesson, l’économiste et associé de Pair Conseil, qui dite les « Cahiers de l’Epargne ».
Ce dernier a, toutefois, précisé, qu’il ne s’agirait que de faibles proportions.
« Peut-être à 3,75%, l’idée étant de ne pas créer un écart trop important avec les taux monétaires à 3 mois », a-t-il ajouté.
Les épargnants savent donc à quoi s’attendre.