Plus que quelques jours et les Turcs connaîtront le sort de leur pays. Bientôt, les élections générales se dérouleront en Turquie.
Elections générales en Turquie : ce qu’il faut savoir
Les élections générales se passeront ce dimanche 14 mai 2023 en Turquie. Pendant cela, les Turcs auront donc droit de voter deux fois. En effet, les élections générales rassemblent l’élection présidentielle, mais aussi les élections législatives. Cela signifie donc que les citoyens turcs éliront non seulement leur président, mais aussi leurs députés.
Le scrutin présidentiel est similaire à celui de France. Le candidat élu sera à la tête du pays durant un mandat de 5 ans. En revanche, pour ce qui est des élections législatives, il y aura 600 députés à être élus. Ils occuperont ce poste durant six ans. Pour obtenir un siège, il faut qu’une partie ait obtenu 7% de votes.
Dans le cas où un candidat à l’élection présidentielle n’obtient une majorité absolue, une deuxième élection se déroulera le 28 mai prochain.
Qui sont les candidats ?
Ces élections générales qui se passeront en Turquie pourraient bouleverser l’avenir du pays. Parmi les deux candidats, on y trouve Recep Tayyip Erdogan qui a été Premier ministre en 2003 et qui jusqu’à maintenant était président de la République Turc, depuis 2014. Mais pour la toute première fois depuis 20 ans, Erdogan pourrait perdre sa place.
Kemal Kiliçdaroglu, l’autre candidat à cette élection présidentielle, dispose en effet du soutien d’une coalition de six partis, à l’instar du parti d’Atatürk, le fondateur de la Turquie. Les votes sont donc très serrés.
Toutefois, d’après les informations reçues, aucun des deux ne sera élu au premier tour. D’après Politico, Kemal Kiliçdaroglu pourrait remporter le plus de votes lors du premier scrutin avec 50% de suffrages contre 46% pour Recep Tayyip Erdogan.
Dans le cas où il y a aura un deuxième tour, Kemal Kiliçdaroglu pourrait devenir le nouveau président de la République s’il obtiendrait 51% de suffrages. S’il est élu, lui et l’Alliance Nationale souhaitent mettre un terme au régime présidentiel mis en place en 2018. Autrement dit, Kemal Kiliçdaroglu voudrait le retour d’un système parlementaire où le Parlement élira le Premier ministre.
De son côté, Recep Tayyip Erdogan voudrait conserver sa ligne économique et refuse les théories économiques de base. Il promet de baisser le taux d’intérêt malgré l’inflation qui persiste dans le pays depuis près de deux ans.
Ces élections générales en Turquie risquent donc de tout chambouler.