Sur le sujet du RSA, Elisabeth Borne s’était exprimé devant les caméras de France 2 le jeudi matin. La Première ministre a alors contré les arguments de l’ancien directeur de l’AP-HP, qui affirmait que la réforme du RSA du gouvernement représente « une régression sociale ».
« Soit Martin Hirsch n’a pas compris, soit il fait semblant de ne pas comprendre » !
Se présentant dans la matinale de France 2 ce jeudi 27 avril, la Première ministre Elisabeth Borne a donc évoqué la réforme sur le reversement du RSA. Par la même occasion, elle a aussi répondu à l’ancien directeur de l’AP-HP. Quelques jours plus tôt, Martin Hirsch avait effectivement créé la stupeur. Et pour cause, il avait affirmé que les changements du gouvernement sur le RSA représentaient une véritable « régression sociale ».
Avant l’été, un nouveau projet de loi sur le plein-emploi sera débattu par l’Assemblée nationale. Ainsi, il sera décidé si le versement de l’allocation à 15 à 20 heures d’activité sera pris en compte ou non. Et c’est cette dernière proposition que Martin Hirsch réfute. En effet, ce dernier explique que cette réforme pourrait dénaturer le RSA. Il explique que ce changement pourrait « transformer un allocataire en main-d’œuvre sans droit ».
Elisabeth Borne réfute les arguments de Martin Hirsch sur le RSA!
Durant son passage dans la matinale de France 2 du jeudi 27 avril dernier, la Première ministre Elisabeth Borne avait effectivement contré les arguments de l’ancien directeur de l’AP-HP. « Soit Martin Hirsch n’a pas compris, soit il fait semblant de ne pas comprendre, » a-t-elle expliqué. Accusant ces réformes d’être une forme de régression sociale, Martin Hirsch a alors attiré l’attention de la Première ministre.
Ainsi, Elisabeth Borne explique la motivation de ces changements sur le RSA. En fait, il s’agit de l’envie de donner à chacun la possibilité de bénéficier du RSA. Et ce, tout en retrouvant du travail. Par la suite, la représentante du gouvernement explique aussi que ces mesures devraient permettre à certains Français de « découvrir des métiers, de se former si besoin ». « Il ne s’agit pas de les faire travailler sans les payer. Mais bien de leur permettre de découvrir des métiers, de se former si besoin. C’est ça, les 15 à 20 heures dont on parle, » ajoute-t-elle ensuite.