La fraude à la CAF se répand de plus en plus. Ce couple algérien a pu empocher des milliers d’euros alors qu’il n’habitait plus en France.
Fraude à la CAF : ce couple algérien sanctionné
Pour pouvoir bénéficier des aides de la Caisse d’allocation familiales, on doit remplir certaines conditions. Si elles ne sont pas complètes, il est impossible de pouvoir toucher ces coups de pouce. Mais malgré cette mesure, certaines personnes continuent tout de même de piéger la CAF.
Dernièrement, c’est un couple ayant quatre enfants qui a fait une fraude à la CAF. Ils ont quitté la France pour aller vivre en Algérie, et pourtant ils continuaient à percevoir 550 euros par mois de RSA et d’autres allocations mensuelles. Ils n’ont pas révélé à l’organisme qu’ils ont déménagé en dehors du territoire français.
« Je n’avais pas conscience que c’était aussi grave », disait le mari.
Ce dernier a affirmé qu’il a fait ce geste illégal pour ses enfants.
« Je n’avais pas le choix », a-t-il ajouté.
C’est de plus en plus répandu de piéger l’organisme
Ce n’est pas la première fois que la CAF fait face à ce type de situation. Effectivement, la fraude à la résidence s’est répandue au fil du temps. La preuve ? des personnes qui ne vivent pas en France continuent de percevoir des aides. Et cela ne concerne pas uniquement le RSA, mais aussi d’autres coups de pouce comme l’a déclaré un spécialiste.
« Ici, c’était le RSA et des allocations diverses, mais vous avez la même chose avec les allocations chômage », dit-il.
D’après ce spécialiste, le fait que cette pratique soit aussi répandue est liée au manque de recensement des bénéficiaires des aides de la CAF en dehors de la France. Face à cette fraude, l’organisme n’est pas resté sans rien faire.
La CAF a mis en place certaines sanctions strictes et sévères. Rappelons qu’un fraudeur peut être emprisonné jusqu’à 5 ans et peut être contraint de payer une amende de 375 000 euros.
En ce qui concerne le couple algérien fraudeur, ce dernier a dû rembourser la totalité de l’argent qu’il devait à la CAF. Finalement, « le vice-procureur a requis une peine de 3 à 4 années de prison avec sursis ».