En faisant un contrôle, la CAF a découvert la fraude au RSA de cette Toulousaine qui vit sur une île paradisiaque. Elle avait falsifié sa déclaration.
Fraude sociale : un préjudice de 2 milliards d’euros
Tous les ans, afin de lutter contre les fraudes envers le système, le gouvernement fait des centaines de contrôles sur le versement des aides. Par ailleurs, suite à une analyse, il a découvert que les arnaques aux allocations représentent plus de 3 % en France. Un pourcentage qui semble minime, mais qui présente un coût colossal en termes de préjudice. En effet, cela correspond à plus de 2 milliards d’euros.
D’ailleurs, c’est pour cette raison que le gouvernement a mis en place des mesures plus strictes et des contrôles approfondis. Grâce à cela, une Toulousaine, qui a fraudé au RSA, s’est fait attraper par les autorités.
Fraude au RSA : elle a falsifié ses déclarations
En 2017, cette femme a entamé les démarches pour pouvoir bénéficier du RSA. La CAF a bien évidemment accepté son dossier étant donné qu’elle respectait les conditions d’éligibilité. Cependant, elle avait trouvé un travail, une année plus tard, ce qui a donc augmenté ses revenus et devrait mettre fin à son éligibilité au RSA.
Toutefois, elle n’avait pas déclaré cet emploi au golfe du Mexique à la CAF. Ce qui fait qu’elle a continué à percevoir 500 euros de RSA et d’autres aides de la CAF. Entre 2018 et 2020, celle qui vit sur une île paradisiaque a alors reçu 12 000 euros de la part de la CAF. Une somme qui aurait dû partir dans les poches de personnes réellement dans le besoin.
Les risques qu’encourent les fraudeurs
Si la CAF découvre que l’allocataire a fait une fausse déclaration, ce dernier encourt un remboursement des montants qui ont injustement été versés. Outre le remboursement, l’organisme gouvernemental prévoit également des pénalités administratives. Cela dit, les personnes qui se rendent coupables de falsification de déclaration pour percevoir le RSA encourent une amende et une peine de prison. Elles risquent 5 ans d’emprisonnement en plus d’une amende pouvant aller jusqu’à 375 000 euros. Et le dossier de chaque personne va rester 3 ans dans la base nationale fraude des CAF.