La mise à jour du taux de prélèvement à la source pour l’impôt sur les revenus va se faire en septembre 2023. Si vous avez besoin d’effectuer une modification, il est temps de le faire. Cela vous évitera d’avoir des mauvaises surprises en 2024. Par ailleurs, comment faire cette modification ?
Changement de situation en 2023
Si votre situation a changé en 2023, il serait plus judicieux de procéder à la modification de votre taux de prélèvement à la source. En effet, pour ne pas avoir de mauvaises surprises, il faut que le taux soit cohérent avec les revenus.
Pour rappel, s’il n’est pas assez élevé, le contribuable doit régler le solde de son impôt sur le revenu à l’administration fiscale en septembre 2024. Dans le cas contraire, si le taux est trop élevé, le contribuable va faire une avance de trésorerie au fisc. Dans ce cas, il ne récupérera le trop versé qu’après plusieurs mois.
Comment vérifier si le taux de prélèvement à la source est conforme aux revenus de 2023 ?
Il est à noter qu’un changement de situation va automatiquement pousser le contribuable à modifier le taux de prélèvement à la source. On considère comme changement : un décès, un mariage, l’arrivée d’un enfant, un divorce, une rupture de Pacs, un départ à la retraite, ainsi qu’une hausse ou une baisse de revenus.
Si l’un de ces cas vous concerne, il faut que le contribuable ajuste son taux de prélèvement à la source. Pour faire les modifications, il faut cependant se rendre sur le site de l’administration fiscale impots.gouv.fr. Les modifications peuvent se faire dans l’espace personnel.
Après que le contribuable a modifié des éléments, la DGFiP se charge d’informer les organismes collecteurs. Cela dit, les employeurs ou caisses de retraite auront ensuite 2 mois pour l’application du changement de taux.
Si vous êtes donc concerné par un changement de situation, n’oubliez donc pas de modifier le taux de prélèvement à la source de votre impôt sur les revenus. En effet, comme précisé ci-dessus, la mise à jour aura lieu en septembre 2023. Il faut donc que les contribuables agissent avant l’actualisation automatique du prélèvement à la source.