Même si l’inflation est toujours là, les prix des produits alimentaires connaissent une baisse importante en supermarché. Selon les données recueillies par France Bleu et France Info sur leur panier de courses témoin, cette diminution des prix persiste depuis deux mois consécutifs. En octobre, le coût moyen du plein de courses a diminué. Il s’élevait à 108,51 €, soit une baisse de 1,10 € par rapport au mois de septembre. Des négociations commerciales ont lieu en janvier. Ainsi, cela peut conduire à une diminution de prix sur de nombreux produits alimentaires.
Produits alimentaires : Une baisse générale des prix en supermarché
Chaque mois, pour évaluer le prix moyen d’un panier de course, France Bleu et France Info collaborent avec NielsenIQ. Ils ont sélectionné 37 produits du quotidien, issus de marques nationales et de distributeurs. Leurs résultats montrent une baisse généralisée des prix, selon Emmanuel Cannes, expert en inflation et prix chez NielsenIQ. Selon son estimation, « 90 % des catégories de produits alimentaires suivies en supermarché connaissent une baisse de prix« . Les négociations en cours entre les industriels et les distributeurs ont permis d’aboutir à ce résultat. Le gouvernement leur a mis la pression pour réduire le coût de l’alimentation dans le budget des Français.
Supermarché : La baisse des prix des produits alimentaires pourrait continuer
Dans les mois à venir, cette baisse des prix des produits alimentaires en supermarché pourrait se maintenir. Les sénateurs et députés ont convenu d’avancer le calendrier des négociations commerciales au mois de janvier. Dès le 15 janvier, un accord devra se faire entre les industriels et les distributeurs. Dans les années précédentes, les négociations ne débutent qu’en mars. En effet, le gouvernement a demandé une modification du calendrier afin d’accélérer la baisse des prix. Il faut prendre en compte la diminution des coûts de certaines matières premières. Par exemple, le blé, le maïs, le tournesol ou le colza. La baisse des prix de gros sur ces matières premières pourra baisser les prix des produits alimentaires. En tout cas, c’est que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, espère.
Une mise en garde de la part d’E.Leclerc
Un événement pourrait perturber cette bonne nouvelle. Michel-Édouard E.Leclerc, PDG de la grande chaîne de distribution a fait une annonce lors d’une interview accordée à France Info. En effet, les industriels veulent augmenter le prix entre 6 % et 10 % pour l’année 2024. Toutefois, Michel-Édouard E.Leclerc souhaite limiter cette hausse. Il envisage un maximum de 2 % à 3 % afin de contrer l’inflation. Pour cela, il demande aux grandes multinationales d’agir sur leurs prix. Selon, ces grandes entreprises trouveront toujours les moyens de faire face à la hausse des prix. Ainsi, les négociations entre les distributeurs et les industriels s’annoncent tendues.
Pourquoi cette baisse de prix ?
De nombreux facteurs expliquent la baisse des prix des produits alimentaires en supermarché. Tout d’abord, la concurrence entre les distributeurs. Les enseignes veulent attirer le plus de consommateurs. Ainsi, ils font des promotions et réduisent leurs marges bénéficiaires. Ils négocient des prix plus bas avec les fournisseurs.
Ensuite, la diminution des coûts des matières premières. Certaines matières premières ont connu une baisse de leurs prix de gros. Par exemple, le blé, le maïs et le colza. Cette diminution se ressent petit à petit sur les prix des produits finis vendus en supermarché.
Par ailleurs, les évolutions technologiques et les gains d’efficacité dans la chaîne d’approvisionnement. Ils sont également des facteurs qui influencent les prix. Enfin, les méthodes de production, de logistique et de distribution ont changé. Les coûts de production ont diminué. Ainsi, cela se traduit par des prix plus bas pour les consommateurs.
Les conséquences pour les consommateurs
La baisse des prix des produits alimentaires en supermarché a des conséquences pour les consommateurs. En effet, les ménages peuvent faire des économies grâce à cette diminution des prix. Il s’agit d’une aide précieuse, surtout pour les personnes aux revenus modestes ou pour les familles nombreuses.
De plus, l’économie locale peut s’améliorer grâce à cette tendance à la baisse. En effet, les consommateurs vont acheter davantage de produits alimentaires car les prix baissent. Ils pourront tenter d’essayer de nouvelles gammes. Donc, les distributeurs et les producteurs pourront améliorer leurs ventes.
Cependant, la qualité des produits alimentaires ne doit pas changer face à cette baisse de prix en supermarché. De plus, ce changement ne doit pas changer les revenus des producteurs. Il ne faut pas que cette baisse contribue à une perte pour les autres acteurs. Ainsi, il est nécessaire de trouver un équilibre, de la production à la vente.
