Il ne faut plus espérer revenir à une vie comme avant, selon Michel-Édouard Leclerc, qui en profite pour donner un conseil.
Conseil : les propos inquiétantes de Michel-Édouard Leclerc !
Le responsable de plus de 700 magasins a dit haut et fort qu’on ne devrait pas s’attendre à une baisse importante du coût de la vie. Un postulat qu’il a confirmé et expliqué au microphone d’Europe 1, arrosant ainsi les espoirs de nombreux Français… En effet, le journaliste a démandé: « Vous avez entendu parler de votre adversaire et frère Michel Biero, un des patrons de Lidl. Il affirme qu’il n’y aura pas de septembre vert et aucune baisse importante, un point c’est tout. Il ne faut pas s’attendre à revenir en arrière avant la crise inflationniste et avant la crise sanitaire. Est-ce que vous partagez ce constat ? ».
Michel-Édouard Leclerc répond à la question, et donne un conseil. « Je partage tout à fait son analyse, surtout que c’est l’un des bons concurrents sur le marché. Quant à moi j’arrête de parler de hausse ou de baisse. Ainsi, je conseille à l’auditoire d’aller dans les magasins, de comparer et d’aller au meilleur marché. De nos jours, la véritable lutte contre l’inflation a lieu entre les distributeurs. Chez Leclerc, on s’efforce d’être les moins chers. Nous sommes en compétition avec Lidl, Intermarché, Système U. Dans les villes où se trouvent ces enseignes, les choses vont bien. On note aussi une légère remontée de Carrefour. Les baisses ne sont pas au niveau de l’augmentation de 17% qu’ont subi les industriels. Et que l’on trouve dans la publication des bénéfices dans les grandes sociétés cotées en bourse et les multinationales.
Un avis très visionnaire de l’homme d’affaires !
Pour lui, ce sera plutôt une stagnation des prix à un niveau très élevé, et même de légères diminutions ici et là. Mais définitivement pas de retour à la normalité. Par exemple, et pour prendre un exemple concret: si vous avez payé vos parts de jambon 2,50 euros avant l’inflation ! Et 4 euros maintenant, vous pouvez peut-être espérer, au meilleur, une descente à 3,80 euros. Est-ce qu’il faut s’en satisfaire ? La réponse est: ce n’est pas certain…
D’ailleurs le conseil de Michel-Édouard Leclerc affirme que les distributeurs ne seront pas disposés à réduire les prix en proportion significative. Cela leur permettra de réaliser des profits considérables au détriment des Français. Une situation problématique, à tel point que le patron de Leclerc a fait appel au gouvernement pour légiférer dans ce domaine.