Inflation : « il n’y aura pas de baisse de prix », malgré les négociations, estime Michel-Edouard Leclerc

La date de négociations entre les grands industriels a été avancée mais il semble déjà être au point mort. Michel-Edouard Leclerc a été clair : il n’y aura pas de baisse de prix.

Inflation : "il n'y aura pas de baisse de prix", malgré les négociations, estime Michel-Edouard Leclerc

Une mauvaise nouvelle. Michel-Edouard Leclerc a dit qu’il n’y aura pas de baisse de prix après les négociations des industriels.

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Baisse de prix : qu’est-ce qui va passer après les négociations ?

L’inflation fait couler l’encre et cela depuis près d’un an. Au fur et à mesure que le temps passe, la hausse des prix frappe de plus en plus fort. Et le mois que l’on puisse c’est qu’elle bouleverse le quotidien des Français.

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Dans ce contexte, le gouvernement ne reste pas sans rien faire. L’exécutif a mis en place un projet de loi visant à ce qu’il y ait des négociations entre les professionnels du secteur. 

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Mais alors que ces négociations n’ont pas encore commencé, il semble déjà être en vain, si l’on en croit les confidences de Michel-Edouard Leclerc. Ce dernier a accordé un entretien et a parlé de la hausse des prix.

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D’après le patron de l’enseigne a alerté les Français. Une baisse de prix serait impossible pour 2024.

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« On a perdu beaucoup de temps, aujourd’hui on va anticiper les négociations d’un mois et négocier dans un temps très court », a-t-il déclaré.

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Le patron de Leclerc a été clair : « il n’y aura pas de baisse de prix » !

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Les dates à retenir concernant cette négociation

Le gouvernement a effectivement avancé de quelques semaines les négociations entre les grands industriels et les supermarchés pour l’année prochaine. Durant les discussions, plusieurs sujets seront évoqués, et cela va surtout se centrer sur les conditions de vente en 2024. Y compris les prix des produits, le calendrier promotionnel ou encore la place en rayon.

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L’Assemblée nationale a déjà adopté ce texte et son examen débutera en séance publique au Sénat le 26 octobre prochain. Initialement, le projet de loi voulait avancer les négociations que pour les plus gros industriels, ce que les petits industriels n’approuvaient pas. Ces derniers craignaient que le fait de passer après les gros industriels pourrait les désavantager.

Finalement, le gouvernement a décidé que les négociations soit fixé le 31 décembre pour les industriels présentant un chiffre d’affaires inférieur à 350 millions d’euros. Pour le reste, les discussions se tiendront l’année prochaine, soit le 15 janvier 2024.

Néanmoins, comme l’a précisé Michel-Edouard Leclerc, « les industriels ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés en 2024 », en ce qui concerne les prix. Ils commencent cette négociation avec les supermarchés « avec des demandes de très fortes hausses allant de 5 à 25% », ajoute le patron de Leclerc.

Ce dernier en a aussi profité pour dire que son enseigne voudrait l’alignement de l’inflation des produits de consommation à l’inflation générale, une fois la négociation terminée.

Les données officielles inférieurs à l’augmentation réelle des prix

Pour rappel, l’inflation en France a atteint 4,9% sur un an, en septembre dernier. Un chiffre qui reste identique à celui du mois d’août, comme l’a révélé l’Insee au mois d’octobre 2023.

Ce sujet a d’ailleurs intéressé l’UFC-Que Choisir qui a mené une étude à ce propos récemment. Cette étude met en avant l’augmentation « réelle » des prix des produits de grande consommation depuis deux ans sur le territoire français.

Et d’après l’association, le constat est implacable. La hausse se situe au-delà des données officielles. En même temps, il y a une décorrélation de toute réalité économique.

L’UFC-Que Choisir pense que les crises comme le coronavirus ou la guerre en Ukraine ne sont pas les seules raisons de cette « sur-inflation ». Cela, selon l’association est aussi liée aux « marges et bénéfices engrangés par quelques grands groupes de l’industrie agroalimentaire et de la distribution. »

Les petits commerces moins impactés par l’inflation

Sur le point de vue global sur la période 2021-2022, on constate une hausse de prix de produits de grande consommation de 11,5%. Sur deux ans, l’UFC-Que Choisir a enregistré une hausse de 24,8%.

Ce sont surtout les marques distributeurs qui sont les premières victimes de l’inflation. Sur deux ans, la hausse dans ce secteur a bondi de 30%. Après elles, on retrouve les grandes marques avec une augmentation de 25%.

Et pour notre plus grande surprise, ce sont les petits commerces sans marque qui souffrent le moins de cette inflation. C’est elle qui détient la plus faible hausse avec +17% depuis 2021. 

Dans le détail, l’association a remarqué qu’il y a trois produits impactés par la hausse des prix. Il s’agit de l’épicerie sucrée, des produits laitiers ainsi que les produits destinés aux animaux domestiques, avec +32% de hausse en seulement deux ans.

Écris par Anna Cabana

Je suis rédactrice web spécialisée dans les domaines du marketing digital, de la culture et de l'environnement. Passionnée par la littérature et le voyage, j'aime créer des contenus originaux, pertinents et adaptés aux besoins de mes lecteurs. De nature très curieuse, je suis toujours à l'affût des dernières tendances du web.