“La pensée magique économique” a impacté la France, d’après Jean Peyrelevade. Il s’agit d’un haut fonctionnaire, banquier de renom.
Politique en France : une stratégie inquiétante
La politique est désormais trop souvent réduite à un jeu de «courtes peines». Et cela devient une sorte de « pensée magique » permettant de faire l’économie du débat d’idées. En fait, les politiciens sont ensuite sollicités par les journalistes pour commenter la «petite phrase» de l’un ou de l’autre. Ainsi, la confrontation politique nécessaire à la démocratie devient de plus en plus faible. En effet, il a tendance à disparaître au profit d’une compétition verbale superficielle qui a pour effet de distancier les Français de la politique. Ce jeu de courtes sentences dans un parti politique est suicidaire. Toutefois, l’objectif n’est pas de mettre les moqueurs de son côté, ni celui d’une gloire éphémère provoquée par une bonne parole. Effectivement, il s’agit de reconquérir l’opinion publique.il s’agit de reconquérir l’opinion publique. Justement, Jean Peyrelevade dénonce la pensée magique économique pratiqué par les président de France.
Des décisions qui ont failli entrainer la France dans le trou. Et dire que, la métropole aurait pu devenir le Venezuela. Cela en dit long à la gestion des présidents de la république de François Mitterrand à Emmanuel Macron. Et le banquier de renom Jean Peyrelevade, en est témoin.
“Pensée magique économique” : Jean Peyremevade n’est pas clément avec le président Macron
Pour rappel, Jean Peyrelevade a été le président des plus grandes banques françaises. Ensuite,il est le directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy. Et ce durant l’arrivée de la gauche au pouvoir, en 1981. Dans son ouvrage Réformer la France, il propose une sorte d’hymne à la réforme et multiplie les critiques à l’égard d’Emmanuel Macron. Effectivement, Jean Peyrelevade dénonce la pensée magique économique.
Très critique vis-à-vis du Président, l’économiste considère aussi qu’il ne fait pas preuve de rigueur. Il considère aussi sa présence à l’Élysée comme une « perte de temps ». Jean Peyrelevade déclare aussi que « Quelqu’un qui prend tout le pouvoir, suffoque ses premiers ministres. Il veut tout décider, mais sans vision à long terme, il n’est certainement pas réformiste”.