Face à l’inflation, les Kinés français sont au plus mal. Découvrez la partie immergée de l’iceberg dans ce domaine.
La situation des Kinés face à l’inflation !
Athlétique dans l’âme, Alain est masseur-kinésithérapeute dans le soin des patients depuis une vingtaine d’années. Celui-ci raconte d’ailleurs :“Je voulais conjuguer sport et santé, alors j’ai fait tout mon possible pour réussir. Et s’il fallait que je recommence, je ferais exactement la même chose… Malheureusement, les conditions sont toujours plus difficiles, j’ai du mal à joindre les deux bouts ”. En outre, l’homme de 46 ans est un père de deux enfants âgés de 9 et 6 ans et demi. En garde alternative toutes les deux semaines. Bien que son chiffre d’affaires ait plus que doublé depuis ses débuts en 2003, ils ne se sont pas adaptés au coût de la vie. Effectivement, ce père de famille explique la situation des kinés face à l’inflation. “Je touchais environ 2000 euros nets par mois à l’époque. Au fil des années, avec l’augmentation des prix, j’ai dû augmenter mon revenu personnel autour de 4 000 à 4 500 euros nets mensuels. Juste avant la crise de la santé due à la COVID-19. Puis, je trouve de plus en plus difficile de faire abstraction des salaires. Alors, je le verse en deux fois par mois.”, lâche-t-il.
Le tarif des Kinés ne peut pas suivre l’augmentation du pouvoir d’achat !
Compte tenu de l’échec des dernières négociations entre les syndicats et l’assurance maladie, Brigitte n’a aucune illusion quant à l’avenir de sa profession. “Vous savez, lorsque j’ai commencé en 1989, La lettre principale était 2.04. Et elle n’a progressé qu’à 2,15 en 2012. Ce n’est pas la folie depuis plus de vingt ans.”, affirme la kiné. Donc, cela montre la difficulté des Kinés face à l’inflation. Effectivement, le prix d’une consultation de la réadaptation d’un membre a augmenté de 15,30 à 16,13 euros. Cela représente un tout petit gain de 83 cents. Justement,la kiné déclare : “La kinésithérapie à ce prix jusqu’à 67 ans, il n’est pas viable ».