Dans sa politique, le président français avait expliqué qu’il souhaite complètement éradiquer le chômage d’ici quelques années. En attendant cela, les sans-emplois restants bénéficient des allocations chômage qui leur permettent de vivre convenablement. Mais aussi de subvenir aux dépenses liées à leur recherche d’emploi. Cette aide, que beaucoup qualifient de privilège, finit pourtant par engendrer des situations conflictuelles. Apparemment, de nombreux salariés font remarquer que certains chômeurs touchent plus d’argent qu’eux.
Le Premier ministre Alexander De Croo révoque le problème des allocations chômage!
Malgré le taux de chômage très faible en France, les personnes ayant du mal à trouver de l’emploi sont encore remises en cause. Pour les socialistes flamands de Vooruit, un abus, ou plutôt une inégalité est toléré par le gouvernement. Le libéral flamand déplore l’aide versée aux chômeurs de longue durée n’acceptant pas un emploi de base après deux ans sans activité. Pour ce dernier, cette aide devrait tout simplement être annulée.
Présentée lors du conclave budgétaire, cette proposition a pourtant été interprétée comme une véritable provocation pour les socialistes. Face à cette proposition, le Premier ministre Alexander De Croo a apporté son soutien. « Mais apparemment les esprits ont mûri. C’est pourquoi nous remettrons nos propositions sur la table, au gouvernement, dans le cadre de la réforme fiscale, » explique-t-il.
La réitération de la proposition de Rousseau sur le chômage de longue durée !
Face à cette prise de position du Premier ministre Alexander De Croo, le président de Vooruit, Conner Rousseau a donc réagi. En effet, celui-ci a décidé de retirer sa proposition. « Les chômeurs méritent le respect. Les propositions qui viseraient à les stigmatiser et à les traiter de profiteurs peuvent compter sur une réaction syndicale », explique-t-il à son tour.
Plutôt, Conner Rousseau avait pu compter sur l’aide du président du MR, Georges-Louis Bouchez. Pour ce dernier, les initiatives lancées par Vooruit s’alignaient parfaitement aux objectifs de son parti. Puis, il a aussi reçu le soutien et l’aide de Paul Callewaert, le président de Solidaris. « Nous pensons que les emplois de base sont une bonne idée , tant que ça reste corrélé à la conjoncture », explique-t-il. Pour le président de Solidaris, il est impensable que cette aide soit maintenue dans le cas où le taux de chômage enregistrait une nouvelle hausse.