C’est l’Organisation des Nations Unies qui est à l’origine de cette initiative. En fait, le but était de célébrer les 5 millions d’hommes et femmes travailleurs marocains qui sont éparpillés à travers le monde. Wafacash a donc sponsorisé une déjeuner-débat axé sur le thème de « l’augmentation des frais de transfert de fonds au Maroc suite à l’impact de la pandémie de Covid19».
Vers une inclusion financière du Royaume ?
Plusieurs acteurs du monde économique du Maroc ont assisté à cet événement. Notamment les représentants de la CGEM, d’autres acteurs du secteur privé et même des ONG nationales et internationales. Il faut dire que le sujet de l’augmentation des frais de transfert de fonds est un sujet d’actualité au Maroc. De ce fait, un questionnement sur des solutions durables pour l’inclusion financière des familles a été posé. Et ce, étant donné que certaines familles comptent sur ces envois de fonds pour pouvoir vivre depuis la pandémie de Covid19.
A l’heure actuelle, ce problème de l’augmentation du frais de transfert de fonds au Maroc touche plusieurs aspects. Que ce soit dans la dimension humaine, sociale, économique mais surtout financière. D’ailleurs, le débat autour de la question a été vif et passionnant. D’autant plus que les transferts de fonds sont une source non-négligeable de source de financement au pays. En somme, ils représentent le triple de l’aide publique au développement.
Quels sont les enjeux de cette augmentation des frais de transfert des fonds au Maroc ?
Est-ce bien utile dans ce cas de rappeler que les transferts de fonds représentent un enjeu majeur pour l’économie du pays. Chaque année, le montant total des fonds transférés augmentent. Par exemple, en 2020, ce montant total était de 5,4 milliards de dirhams contre 5,89 milliards en janvier 2021. Ce qui représente une hausse de 8,8%. Et le Maroc n’est pas le seul pays qui connait cette hausse fulgurante. Puisque presque tous les pays du Maghreb connaissent le même sort. A savoir : le Maroc, la Tunisie et même l’Égypte.
Du coup, tous les intervenants du déjeuner-débat étaient d’accord pour le transfert de fonds est un levier important pour l’économie du pays. Malgré cela, le problème de l’augmentation des frais de transferts de fonds pose problème au Maroc. Sur le long terme, les acteurs ont peur de ne pas atteindre cette fameuse inclusion financière. Espérons que le Royaume puisse trouver une solution à ce frein dans les années à venir.