En tant que citoyen français, vous devez connaître les nouvelles règles d’assurance chômage ! Lisez l’article pour les connaître.
Unédic : un financement pour de France Travail
En raison de la réforme des retraites, on demande aux partenaires sociaux de « tirer des conclusions de la prolongation du temps de travail sur les règles de compensation pour les personnes âgées ». Mais ce point pourrait aussi être abordé au cours des négociations sur l’emploi des aînés prévus pour la nouvelle année scolaire. La période maximale de compensation est plus longue pour les plus de 55 ans. Ce qui incite les entreprises, à mettre ces personnes âgées sur le marché du travail au lieu de les garder jusqu’à la retraite, d’après le gouvernement. Du point de vue financier, le document invite l’Unédic à contribuer davantage au financement de France Travail. L’organisme qui remplacera Pôle emploi et qui aura besoin de moyens pour renforcer le soutien aux bénéficiaires de RSA promis par le gouvernement.
En effet, l’Unédic finance Pôle emploi via une contribution de 11% du chiffre d’affaires 44 milliards d’euros en 2022. L’exécutif souhaite qu’elle soit de « 12 à 13% » en 2026. D’autre part, concernant les nouvelles règles d’assurance au chômage, les produits de l’Unédic seront réduits tous les ans (de 2 milliards à partir de 2023). Et ce, afin de financer la politique de l’emploi, dont l’apprentissage, qui est florissant mais coûteux pour les finances publiques.
Les nouvelles règles d’assurance au chômage !
Il reste à voir si ces négociations seront fructueuses, voire si elles auront lieu. Tout comme le gouvernement, les employeurs estiment qu’il faut réduire le nombre de postes vacants. Pour les syndicats, l’attrait des emplois est remis en question. Toujours, dans le cadre des nouvelles règles d’assurance chômage, la CGT dénonce dans un communiqué un « blocage des finances de l’Unédic ». Et « qui n’a pas l’intention de s’insérer » dans les objectifs du gouvernement. Elle souhaite « discuter avec toutes les organisations constituant l’intersyndicale afin de prendre une décision concertée » lors d’une réunion après les vacances d’été.
En février 2019, les dernières négociations s’étaient soldées par un échec. Effectivement, les partenaires sociaux en avaient tenu responsable l’exécutif ! Qui les avait, selon eux, placés devant une équation impossible par une lettre de cadrage trop stricte. Le gouvernement avait alors repris la main et imposé ses règles.