Il y autant de mystères derrière le refus du paiement sans contact. On vous explique tout à ce sujet et sur ce mode de paiement.
Paiement sans contact : c’est quoi exactement ?
On entend souvent le terme et pourtant certaines personnes ne savent toujours pas de quoi il s’agit. Pour résumer, le paiement sans contact est le fait de régler ses achats à travers une carte bancaire, sans qu’on l’insère dans le terminal de paiement.
De même, on n’aura pas non plus besoin d’indiquer le code confidentiel. Ce qui signifie donc que ce mode de paiement est très facile à procéder puisque tout ce qu’on doit faire c’est de le poser sur le terminal de paiement.
En France, il existe deux types de paiement sans contact, à savoir via une carte bancaire sans contact qui est le mode le plus courant. Mais aussi à partir d’une application mobile qu’on a téléchargée dans votre Smartphone.
Seulement, il y a un problème quant à l’utilisation de ce mode de paiement. Car parfois il fonctionne et parfois non. Mais comment peut-on expliquer cela ? Rendez-vous dans la suite de l’article pour mieux comprendre le refus.
Le mystère sur le refus du paiement sans contact
C’est certainement le sujet qui englobe le plus de mystères jusqu’à ce jour. Car chacun a sa propre explication concernant le refus du paiement sans contact.
Quand cela nous arrive, il peut être désagréable de se trouver à la caisse devant tout le monde. Imaginez-vous au bout de la file pour commander un délicieux café et un petit gâteau que vous pouvez manger avec. Alors que vous avez déjà faim, le TPE du commerçant indique un « refus émetteur ».
Or derrière vous se trouvent d’autres clients qui sont aussi pressés que vous. Il n’y a rien de plus désagréable et honteux non ? À ce moment-là, vous avez des milliers de questions en tête. Vous tentez de vous rappeler le code.
L’un de nos confrères s’est penché sur le sujet et a posé la question à une pizzeria lilloise. Et comme nous tous, cette dernière n’a aucune idée pourquoi il est indiqué qu’il y ait un « refus émetteur ». Un de ses collègues, de son côté, pense que « c’est la puce de la carte qui s’use ou qui se démagnétise ».
Or, un gérant d’un restaurant est convaincu qu’il y a une limite de nombre de transactions, mais ne sait pas combien.
Autres raisons qui explique le mystère sur le refus du paiement sans contact
L’hypothèse du nombre limité de transactions est celle qui revient le plus. 20 Minutes a appelé une conseillère d’une grande banque qui a préféré rester anonyme et celle-ci a, elle aussi, partagé son avis sur le sujet.
Comme la plupart des Français, elle ne sait pas exactement pourquoi il peut avoir un « refus émetteur ».
« Dans mes souvenirs, disait-elle, il faut composer son code au bout de cinq transactions sans contact ». Et pourtant, ce souvenir n’est pas tout à fait exact. Loÿs Moulin, directeur du développement pour CB a révélé qu’on peut faire un paiement sans contact et sans validation par code confidentiel, jusqu’à 50 euros.
L’expert a aussi précisé qu’il pourrait avoir d’autres limites pouvant expliquer ce refus. « Soit en terme de nombre de transactions sans contact successives, soit en termes de montant cumulé de paiements CB sans contact successifs ».
Quoi qu’il en soit, il y a des plafonds qui sont appliqués dans les deux cas. La réglementation européenne stipule qu’il soit limité à 5 transactions successives ou 150 euros de montant cumulé.
Quelle solution faut-il prendre face à ce problème ?
Sachez que chaque banque a le droit de fixer ses plafonds à ne pas dépasser. La banque Machin, par exemple, a limité le sien à trois paiements sans contact, alors que Truc oblige ses clients à pianoter les chiffres sur le TPE une fois les 100 euros sans contact cumulés.
Ainsi, il convient de vous renseigner sur le sujet auprès de votre banque. Interrogez-la concernant le mode de fonctionnement qu’elle a choisi d’appliquer. De son côté, la conseillère que nos confrères avaient contactée a fini par trouver une réponse à la question posée.
Dans la banque où elle travaille, dit-elle, « il s’agit d’un montant maximum cumulé, fixé à 150 euros pour les cartes natives ». Tandis que pour les « autres », le montant s’élève à 80 euros. En outre, le « refus émetteur » englobe encore un mystère jusqu’à présent.