Contribuables, soyez vigilants face à l’arnaque au faux remboursement d’impôt. Protégez vos informations des fraudeurs.
L’arnaque au faux remboursement d’impôt !
Après la clôture de la campagne déclarative d’impôt sur le revenu 2023 en France, une nouvelle menace émerge : une campagne sophistiquée de phishing. Les pirates informatiques, profitant de la période de remboursement ou de paiement dû par le fisc, ont lancé une opération de hameçonnage particulièrement bien orchestrée. En fait, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) est la cible de cette arnaque. Les malfaiteurs, habilement, envoient des courriels se faisant passer pour la DGFiP. Ainsi, les destinataires potentiels reçoivent un message les informant qu’un recalcul récent, basé sur un « processus algorithmique » et des « opérations de régularisation », a révélé qu’ils sont admissibles à un remboursement d’impôt.
Cependant, la vérité est bien différente, parce qu’il s’agit d’une arnaque au faux remboursement d’impôt. En effet, les courriels, comportant un lien vers un prétendu « formulaire de remboursement », ne sont que des leurres. Effectivement, les autorités fiscales ne sollicitent pas la soumission d’un tel formulaire pour rembourser les montants excédentaires. L’administration possède déjà toutes les données nécessaires et effectue automatiquement les remboursements. Le lien inclus dans ces courriels mène vers un site frauduleux, qui se camoufle habilement sous le nom d’impot.gouv.fr. Cependant, une analyse attentive révèle que l’adresse URL est en réalité différente de celle du site officiel. Donc, la visée des pirates est claire : ils tentent d’acquérir les identifiants fiscaux et les mots de passe des contribuables. Munis de ces informations, ils pourraient accéder au site authentique des impôts pour dérober des données personnelles et bancaires.
L’intelligence artificielle au service des arnaqueurs
Une tendance alarmante est l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle (IA) par les cybercriminels. Dans cette nouvelle vague d’escroquerie, les courriels et les faux sites sont conçus sans fautes d’orthographe apparentes. Cette sophistication rend ces attaques encore plus sournoises, poussant les destinataires à baisser leur garde.
Néanmoins, il subsiste des indices permettant de repérer les tentatives de hameçonnage, comme l’arnaque au faux remboursement d’impôt. Par exemple, des tournures maladroites comme « nous avons l’honneur de vous faire tenir ci-joint le montant perceptible par votre personne » trahissent la nature frauduleuse du message. Cependant, l’absence de fautes d’orthographe pourrait facilement duper les internautes moins vigilants. Les conduisant involontairement vers le piège tendu par les fraudeurs. En somme, alors que la campagne déclarative d’impôt se conclut, les individus doivent rester méfiants face aux courriels prétendument envoyés par la DGFiP. Seule la prudence, combinée à une vigilance accrue, peut protéger les contribuables des pièges sournois tendus par les pirates en ligne.