Parmi les changements apportés par la réforme, on sait que le montant de la retraite complémentaire va baisser. En effet, la réforme n’a pas que de bonnes nouvelles à apporter aux retraités et futurs retraités.
Les raisons de la baisse du montant de la pension complémentaire en septembre 2023
Comme le rapportent les médias, le changement de septembre 2023 touche près de 13 millions de retraités. Il faut en effet rappeler que celle-ci dépend des avis de déclaration d’impôt 2023 sur les revenus 2022. Et il s’avère que sur ces derniers le taux de prélèvement à la source peut avoir évolué. Ce qui peut être le cas s’il y a eu un changement de situation ou si un héritage a été perçu. Dans le cas où certains taux ont déjà été appliqués en septembre, des changements auront encore lieu en octobre.
Par ailleurs, le montant de la baisse peut aller de quelques euros à quelques dizaines d’euros. Il faut dire que la pension complémentaire peut également avoir été augmentée ou être restée inchangée. Si le taux de prélèvement à la source n’a pas évolué, ce ne sera pas non plus le cas de la pension. Dans le cas contraire, si le taux de prélèvement à la source a augmenté, la pension va se voir baisser.
Une première évolution des pensions complémentaires en mars 2023
En mars 2023, les pensions complémentaires ont déjà subi une première évolution. Cependant, celle-ci dépendait de la prise en compte du nouveau taux de CSG. Si le taux de CSG avait augmenté, il devait y avoir une régularisation en mars. Ce qui devait entraîner une baisse de la pension complémentaire, avant la nouvelle augmentation en avril, puis une stabilisation.
Si le taux de la CSG avait baissé, il s’avérait possible de recevoir un remboursement lié aux cotisations sociales prélevées en trop sur les mois précédents. Ce qui cependant pouvait entraîner une augmentation du montant de la pension complémentaire.
Des négociations en cours sur le malus de l’Agirc-Arrco
Comme prévu, septembre 2023 va marquer le retour des négociations autour du malus de l’Agirc-Arrco. Cela consiste en une minoration de 10 % de la pension complémentaire pendant trois ans. Cela dit, elle concerne les personnes qui partent à l’âge légal de départ à la retraite et qui ont rempli avec le taux plein du régime de base.
