Le 5 septembre dernier a marqué un moment crucial avec le début de discussions impliquant les partenaires sociaux. Les échanges des partenaires sociaux sont centrés sur l’établissement des règles qui guideront le fonctionnement du régime complémentaire de retraite des salariés du secteur privé, l’Agirc-Arrco. Cette étape rassemble des acteurs clés qui travaillent ensemble pour négocier et définir ces règles. Les enjeux sont considérables, car ces ajustements auront un impact direct sur les travailleurs du secteur privé. Ces discussions contribueront à façonner les bases des futures retraites complémentaires, une dimension cruciale pour de nombreuses personnes. Ainsi, les décisions prises lors de ces négociations revêtent une importance capitale, car elles touchent profondément la vie de nombreux individus.
Régime complémentaire Agirc-Arrco : Voici les règles établies par les partenaires sociaux pour les salariés du secteur privé
Après la grande réforme des retraites, les adultes importants se sont réunis le mardi 5 septembre. Les partenaires sociaux ont discuté des règles du régime complémentaire Agirc-Arcco pour les salariés du secteur privé. C’est de l’argent supplémentaire qui s’ajoute à leur retraite est géré par un organisme appelé Agirc-Arrco. L’organisme a beaucoup d’argent dans ses coffres. Cela signifie qu’il y a de la place pour que les adultes importants, comme les syndicats, rendent les règles meilleures pour les travailleurs. En effet, les syndicats et les patrons se mettent d’accord mais ce n’est pas le gouvernement qui décide de tout. Ils donnent chaque année plus de 87 milliards d’euros à plus de 13 millions de personnes qui ont pris leur retraite. Le dernier accord-cadre, qui a été signé en 2019, va bientôt se terminer. Alors, les syndicats et les patrons doivent décider des nouvelles règles pour les années 2023-2026.
Pendant cinq sessions de discussions qui ont eu lieu jusqu’au 4 octobre. Les partenaires sociaux ont parlé des règles du régime complémentaire Agirc-Arcco qui est destiné aux salariés du secteur privé. Contrairement à un autre plan de retraite appelé le régime général, Agirc-Arrco a fait beaucoup d’argent ces dernières années. En effet, les chiffres sont hallucinants : 2,6 milliards d’euros en 2021 et plus de 5 milliards en 2022. Les adultes pensent que cet argent continuera de s’accumuler, c’est-à-dire que les comptes resteront « dans le vert », comme les arbres sont verts. Le gouvernement a dit qu’il y aurait assez d’argent, peut-être même 6 milliards d’euros, en 2030. C’est grâce au fait que les travailleurs devront attendre plus longtemps avant de prendre leur retraite, à 64 ans au lieu de 62 ans.
La revalorisation des pensions
Une augmentation des pensions de l’Agirc-Arrco est prévue pour le 1er novembre, mais son montant exact reste à déterminer. Les syndicats souhaitent une hausse des pensions équivalente à l’inflation. Tandis que les organisations patronales préféreraient une augmentation plus modeste. Selon Yvan Ricordeau de la CFDT, tant que l’accord n’est pas signé, rien n’est certain. Cette déclaration contredit les informations rapportées par certains médias, affirmant une hausse de 4,9 % à 5,2 %. Le syndicat préconise une augmentation basée sur l’inflation, soit environ 4,8 %. De plus, l’accord national interprofessionnel établira les règles de revalorisation pour les années à venir.
La suppression du bonus/malus
À partir du 1er novembre, des nouvelles règles vont être appliquées sur le régime complémentaire de l’Agirc-Arrco pour les salariés du secteur privé. Les représentants des syndicats et des entreprises se réunissent le 4 octobre pour discuter et créer un accord national. Pascale Coton, qui est vice-présidente de la CFTC, a dit qu’à la dernière réunion le 29 septembre, ils n’ont pas fait beaucoup de progrès.
Les groupes qui représentent les employeurs ont accepté de mettre fin à la pénalité qui réduit certaines pensions de retraite. Selon Yvan Ricordeau, un responsable de la CFDT, « les nouvelles retraites ne seront plus touchées par cette pénalité ». Toutefois, les organisations syndicales travaillent également pour que cette pénalité soit supprimée pour les personnes déjà retraitées. La pénalité entraîne une réduction de 10 % des pensions de retraite de l’Agirc-Arrco pendant trois ans. Cette mesure est en vigueur depuis 2019 pour les personnes nées en 1957 ou après et qui bénéficient d’une retraite de base à taux plein. Ainsi, la fin de cette pénalité est un sujet chaudement discuté dans les négociations sur l’augmentation des pensions de retraite de l’Agirc-Arrco.
Le désaccord entre les syndicats et le gouvernement
Les syndicats et les organisations patronales s’opposent fermement à une éventuelle décision de l’État de puiser des fonds dans les réserves de l’Agirc-Arrco. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, plaide en faveur d’une telle mesure, arguant qu’elle soutiendrait les petites pensions versées par l’Agirc-Arrco. Cependant, cette proposition suscite des inquiétudes. Pascale Coton exprime ses préoccupations, estimant que le gouvernement envisage de pratiquer une ponction. Cette situation crée des tensions entre les acteurs du régime de retraite complémentaire du secteur privé.
Pendant ce temps, les négociations se poursuivent pour définir les règles de revalorisation des pensions à venir. Les partenaires sociaux s’opposent catégoriquement à toute tentative de puiser dans les réserves de l’Agirc-Arrco, qualifiant cette idée de « hold-up« . Cette divergence d’opinions illustre les enjeux importants auxquels les travailleurs du secteur privé sont confrontés.