Un éditeur de manga Takenori Ichihara nous parle sans filtre des dessous des mangas et des animées !
Takenori Ichihara : un éditeur de manga, pas comme les autres !
Selon celui-ci, le principe: « un génie n’a pas besoin de conseils » est en quelque sorte fausse.Il faut du temps pour être un artiste mûr. Même avec le talent le plus tôt du monde, un auteur prend deux ou trois ans pour devenir un candidat pour écrire une série. Ensuite, il faut attendre au moins un an avant de préparer une publication hebdomadaire d’un titre. Puis quatre ou cinq albums sortent tous les ans, donc ça prend au moins deux ans pour en avoir dix. Ainsi, cela prend en moyenne cinq ans à partir du moment où vous entrez dans une salle de rédaction jusqu’au moment où vous quittez une œuvre viable sur le marché. Et ce, peu importe le rythme de diffusion et le talent initial.
En ce sens, selonTakenori Ichihara ( éditeur manga), on aime comparer le monde de la publication à celui du sport. Toutefois, dans ces deux univers, de nouveaux talents mettent du temps à mûrir. On doit les accompagner dans leur développement. Pour le reste, il s’agit d’industries qui n’ont rien en commun. Vous lancez ensuite le magazine Gessan Sunday, mensuel destiné à former des auteurs débutants.
Une question a été posée pour Ichihara : avez-vous examiné les ventes du magazine?
Le principal intéressé confie que, cela fait plus de sept ans qu’il a quitté Gessan. Et, il admet ne pas connaître les chiffres exacts. Mais aujourd’hui, le nombre de revues imprimées vendues n’est pas un chiffre très significatif pour une marque de mangas. Par la suite, on a demandé à Takenori Ichihara ( éditeur manga) : est-ce à dire que les ventes par tankôbon sont plus importantes aujourd’hui ? Les principaux facteurs sont une grande variété de choses. Il s’agit notamment des ventes de BD, des ventes numériques et de la solidité du système de formation des nouveaux arrivants. L’identité « amour et courage » se rattache à l’esprit du Sunday.
Pourquoi, aujourd’hui, quand le shônen du combat semble avoir le dessus ! est-il important de maintenir une telle démarche, une telle marque de commerce? Les lecteurs s’ennuieront si tous les magazines offrent le même goût quand il vient à « produits ». En outre, les lecteurs sont plus susceptibles de rencontrer une variété d’œuvres de manga si chaque marque de manga a sa propre spécialité.