Transmission de patrimoine : La donation rentre-t-elle dans la succession ?

Si vous envisagez de transmettre une partie de votre patrimoine tout en évitant les conflits dans la succession, la donation peut vous servir.

Transmission de patrimoine : La donation rentre-t-elle dans la succession ?

La donation est un acte juridique dont le but est de donner un bien ou une somme d’argent à quelqu’un d’autres. Ce geste est souvent irrévocable et effectué de son vivant par le donateur. Cependant, il est essentiel que le donateur soit majeur et sain d’esprit. Il doit aussi être conscient des risques liés à la donation. De plus, les biens donnés doivent être la propriété personnelle du donateur. La donation présente de nombreux avantages et peut avoir un impact sur la succession. Si elle est bien planifiée, elle peut prévenir les conflits entre les héritiers.

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La donation rentre-t-elle dans la succession ?

Si la donation a été faite de son vivant, elle rentre dans la succession. Cette mesure est conforme à la loi française. Et elle permet de garantir l’équité entre les héritiers. D’abord, si les dons sont faits à des héritiers réservataires, ils sont automatiquement réintégrés à la succession. Cette règle s’appelle la « règle du rappel fiscal ». Si le donataire n’est pas un héritier réservataire, cette règle ne s’applique pas. Cependant, elle peut s’appliquer si le défunt en a fait la demande dans un acte de donation. Tous les dons effectués dans les 15 ans précédant le décès sont inclus dans le calcul des droits de succession. Une mesure qui est valable même si les dons ont été faits à des non-héritiers. Pour éviter les surprises, il faut bien comprendre tous ces règlements.

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Il existe différents types de donations. D’abord, les dons manuels qui incluent les biens mobiliers comme des bijoux ou des valeurs mobilières. Ce type de don est réintégré dans la succession sans prendre en compte leur ancienneté. Ensuite, les dons-partages ne sont pas concernés par la réintégration. Ils répartissent le patrimoine du donateur entre plusieurs bénéficiaires de son vivant. De même, les dons entre vifs ne sont pas réintégrés. Enfin, les donations rapportables sont réintégrées pour garantir une répartition équitable entre les héritiers, afin que personne ne soit favorisée. En outre, les dons enregistrés depuis plus de quinze ans ne sont pas pris en compte dans le calcul des droits de succession. Pour ne pas se perdre dans ces règles, il est conseillé de consulter un professionnel.

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Effet des donations sur la succession

Une donation effectuée de son vivant et destinée à des héritiers est rapportée dans le calcul de la succession. Toutes les donations, quelle que soit leur ancienneté, sont prises en compte. Cela permet de ne favoriser aucun héritier. De plus, une donation intervenue moins de 15 ans avant le décès est également rapportée à la succession. Cela peut entraîner des droits de succession. Ainsi, il faudra établir un plan si le but de la donation est d’éviter le paiement des droits de succession.

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Si la donation est faite à des personnes non héritières, elle ne rentre pas dans la succession. Cependant, ces dons doivent respecter les droits des héritiers, comme les enfants du donateur. En effet, ils ne peuvent pas dépasser la part réservée aux héritiers réservataires. Cependant, si le donateur n’a ni enfant, ni conjoint, le montant dépend de ce qu’il veut. Par ailleurs, il faut savoir que les dons doivent généralement être déclarés aux impôts. De plus, ils peuvent entraîner des droits de donation, payés soit par le donateur soit par le bénéficiaire.

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A combien s’élève les frais pour un don de 100 000 € ?

Le montant des frais pour un don de 100 000 € peut varier selon plusieurs éléments. Notamment, le lien entre le donateur et le bénéficiaire. Par exemple, l’abattement s’élève à 100 000 € pour une donation entre enfants et parents. Ainsi, cela annule les droits de donation. Ensuite, la fréquence des dons doit également être prise en compte. Un abattement de 100 000 € peut être renouvelable tous les 15 ans. En outre, des abattements spécifiques peuvent également s’appliquer. Par exemple, l’abattement exceptionnel de 100 000 € sur les dons familiaux de sommes d’argent en pleine propriété. Il y a aussi l’abattement de 31 865 € pour les dons de sommes d’argent.

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La donation d’un bien immobilier nécessite plusieurs étapes. Tout d’abord, il faut identifier précisément le bien à donner. Ensuite, il faut aussi penser au type de don. Cette donation a besoin d’un notaire car il faut un acte notarié. Enfin, il faut faire une déclaration aux services fiscaux.

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La donation et la succession sont deux moyens de transmettre le patrimoine. Toutefois, leurs conséquences au niveau juridique et fiscal sont différentes. Par exemple, la donation-partage permet de répartir ses biens entre les héritiers de son vivant. Cela permet d’éviter les conflits successeurs. Par contre, il y a des conditions à respecter et des droits de donation peuvent s’appliquer. En revanche, la donation entre époux profite au conjoint survivant, mais peut également affecter la part d’héritage des autres héritiers. De plus, la donation rentre souvent dans la succession, ce qui peut impacter les droits de succession à payer.

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Donation de son vivant ou après le décès ?

Une donation peut se faire de son vivant ou après le décès. Toutefois, la décision dépend de plusieurs facteurs. Si le donateur choisit de faire la donation de son vivant, il peut voir ses proches bénéficier des biens. Elle offre également des avantages fiscaux, notamment des abattements renouvelables tous les 15 ans. Cependant, puisque le donateur ne peut pas revenir sur sa décision, il doit bien réfléchir à sa décision. En revanche, si le donateur choisit de faire un don après le décès via un testament, cela offre une grande flexibilité. Toutefois, cela peut entraîner des droits de succession plus élevés que les droits de donation. Consulter un notaire permet de prendre la meilleure décision.

Le calcul de l’abattement dépend en particulier du lien entre le donateur et le bénéficiaire. Par exemple, un abattement de 100 000 € pour un parent et enfant. Entre frères et sœurs, l’abattement est de 15 392 €. Enfin, le montant s’élève à 80 724 € entre époux ou pacsés.

Écris par Isabelle POTEL

Passionnée par la lecture et l'écriture, j'ai décidé de faire de la rédaction Web depuis 5ans. Je suis les grandes célébrités régulièrement et je suis toujours au courant des derniers potins ! J'ai un penchant pour le cinéma et la gastronomie .